Réalisateur : William Malone
Année de Sortie : 1999
Origine : États-Unis
Genre : Jeu Mortel
Durée : 1h33
Synopsis
Evelyn Stockard-Price, l’épouse du millionnaire et homme d’affaire Stephen Price, cherche un endroit original où fêter son anniversaire. Son mari va le lui trouver : un hôpital psychiatrique désaffecté dans lequel crimes et tortures étaient pratique courante sous la direction du docteur Richard Vannacutt dans les années 30. Une fois la soirée arrivée, Evelyn et Stephen retrouvent leurs invités mais quelque chose cloche : ni l’un ni l’autre ne les connaissent, ce ne sont pas les personnes qu’Evelyn a invitées.
Avis (Le Roy du Bis)
Une histoire d’asile hanté où un affreux docteur Mengele s’adonnait jadis à de multiples mutilations sur ses cobayes. La maison perchée sur les hauteurs sert désormais de parc pour un jeu type «Qui veut gagner des millions ?» en plus retors. Une fois le décor posé, William Malone orchestre un authentique film d’épouvante/horreur, qui devrait vraisemblablement effrayer les plus insouciants (si l’auteur de ces lignes s’en réfère à ses propres traumatismes de jeunesse). Ce remake à gros budget de La Nuit de tous les Mystères de William Castle remplit idéalement sa fonction de train fantôme avec ses visions cauchemardesques, son atmosphère lugubre et oppressante, ses scènes gores, et son hôte sinistre campé par l’excellent Geoffrey Rush.
Réalisateur : Christophe Gans
Année de Sortie : 2006
Origine : États-Unis / Japon / France
Genre : Adaptation Vidéoludique
Durée : 2h06
Synopsis
Pour vaincre les crises de somnambulisme aiguës de sa fille, au cours desquelles celle-ci se retrouve en danger, Rose est prête à tout. Elle va se retrouver piégée dans un monde de ruines et de désolation : la ville de Silent Hill.
Avis (Thibaud Savignol)
Alors que le remake de Silent Hill 2 sur PS5 vient de mettre tout le monde d’accord en ce début de mois d’octobre, le bijou de Gans reste encore aujourd’hui l’une des adaptions de jeux vidéo les plus réussies, toutes sagas confondues. Le metteur en scène français a parfaitement saisi l’ambiance mortifère et lugubre d’une ville rongée par la mort et des souvenirs douloureux. Accompagné par une musique ténébreuse et une photo à la poésie funèbre (Dan Lausten est le chef op attitré de Del Toro ces dernières années), le long-métrage continuera probablement de vous hanter au petit matin.
Réalisateur : Michael Gornick
Année de Sortie : 1987
Origine : États-Unis
Genre : Sketchs Macabres
Durée : 1h25
Synopsis
Plusieurs histoires horrifiques écrites pas des maîtres du genre : une statue de bois devient possédée et commet des crimes atroces, une nappe gluante à la surface d’un lac engloutit de jeunes innocents tandis qu’une femme adultère est poursuivie par un auto-stoppeur écrasé.
Avis (Le Roy du Bis)
Un Halloween sans anthologie horrifique ne serait pas digne de ce nom. Pourquoi le second opus plutôt que le premier ? Parce qu’il s’agit d’un choix lié à un souvenir personnel d’adolescence, à l’époque où RTL9 diffusait les Masters of Horror avant le traditionnel film érotique. Cette suite propose moins d’histoires mais verse dans une surenchère d’effets gores. Certaines séquences sont mémorables, comme ce mazout anthropophage qui engloutit les adolescents, ou bien cet auto-stoppeur mort-vivant qui revient inlassablement remercier la chauffarde d’avoir abrégé sa misérable existence. Un bon programme en complément du premier ou bien d’un Halloween des familles (celui de Rob Zombie bien sûr).
Réalisateur : Oz Perkins
Année de Sortie : 2016
Origine : Canada
Genre : Horreur Hivernale
Durée : 1h33
Synopsis
Parce qu’étrangement leurs parents ne sont pas venus les chercher pour les vacances d’hiver, Rose et Kat sont retenues dans la prestigieuse institution pour jeunes filles où elles suivent leurs études. En parallèle, dans un pèlerinage sanglant à travers les paysages gelés, Joan décide de s’y rendre.
Avis (Thibaud Savignol)
Remarqué cette année avec Longlegs, tout ce qui en a fait le succès était déjà en germe dans le superbe February. Il serait criminel de trop en dévoiler, mais le style Oz Perkins fonctionnait déjà à plein régime : une ambiance glaçante, une mise en scène atmosphérique et des éclats de violence bien énervés. Si l’indicible vous terrifie, voilà le choix parfait pour une nuit d’Halloween cauchemardesque.
Réalisateur : Parkpoom Wongpoom et Banjong Pisanthanakun
Année de Sortie : 2004
Origine : Thaïlande
Genre : Fantôme Énervé
Durée : 1h37
Synopsis
Un photographe professionnel renverse accidentellement en voiture une jeune femme et décide de prendre la fuite. Les jours passent et il continue à prendre des photos qui s’avèrent mystérieusement gâchées par des reflets blancs inexplicable.
Avis (Le Roy du Bis)
Encore un esprit frappeur asiatique aux cheveux sales. Peu original me lancerez-vous. Et pourtant… Le thaïlandais Shutter met à l’amende la plupart de ses autres concurrents (Ju-on The Grudge, The Ring) grâce à la puissance de ses ressorts horrifiques (pas mal de jump-scare vénères) et sa fin nihiliste au possible. Le film se vit comme un roller coaster horrifique ascensionnel qui ne laisse aucun répit. Cauchemars et regrets infinis garantis.
Réalisateur : George A. Romero
Année de Sortie : 1985
Origine : États-Unis
Genre : Huit-Clos Zombiesque
Durée : 1h43
Synopsis
Les morts-vivants ont envahi la planète après un cataclysme nucléaire. Un groupe de savants et de militaires a échappé au massacre. Ils ont réussi à se mettre à l’abri dans un silo, mais des dissensions apparaissent quand aux choix à faire. Deux solutions se présentent : fuir ou tenter de contrôler les zombie.
Avis (Thibaud Savignol)
Comme chaque année dans les top 10 Halloween que vous allez rencontrer, vous aurez le droit soit à La Nuit des Morts-Vivants, soit à Zombie. Chez L’Écran Barge on a toujours préféré défendre les incompris. Vilain petit canard de la trilogie, ce long-métrage constitue pourtant un divertissement de premier choix. Derrière un discours toujours aussi acéré du regretté Romero, mettant ici dos à dos expérimentations scientifiques éthiquement limites et forces armées belliqueuses, le cinéaste délivre un festival gore rarement égalé depuis, grâce notamment à un Tom Savini au sommet de son art.