[Critique] – Evil Dead Rise


Evil Dead Rise affiche film

Réalisateur : Lee Cronin

Année de Sortie : 2023

Origine : États-Unis

Genre : Appartement Hanté

Durée : 1h37

Le Roy du Bis : 6/10
Thibaud Savignol : 7/10


Rise Againt the Evil


Premier changement et pas des moindres, l’action du récit se déplace pour la première fois en ville. Afin d’amorcer cette nouvelle direction, l’ouverture nous rappelle les basiques d’un film Evil Dead. Un petit week-end sympa entre amis autour d’un lac tourne au carnage lorsque l’un d’entre eux se transforme en Deadite, massacrant joyeusement le reste de la troupe. L’occasion pour le réalisateur de montrer les crocs, de s’adonner à quelques débordements gore pour notre plus grand plaisir avant de conclure sur l’une des plus belles apparitions de titres de ces dernières années, rien que ça. 

La tension redescend ensuite en nous présentant les futurs protagonistes du récit. On suit Beth, technicienne guitare, retrouver sa sœur, ses neveux et nièces dans un immeuble vidé de ses habitants avant une prochaine destruction. Seules quelques familles y subsistent encore. Il est également temps pour Beth d’annoncer à sa frangine qu’elle est enceinte, elle qui souhaitait vivre la vie sex and rock’n roll. Fini les bandes de potes, le centre des enjeux est désormais une famille, et leur combat sera l’occasion pour Beth de se questionner sur une potentielle future maternité. 

Evil Dead Rise Critique Film Sam Raimi

Une fois l’invocation réalisée et la mère possédée, le film lâche les chevaux et ne s’arrêtera plus avant le générique de fin. Le jeu du chat et de la souris entre les Deadites et les vivants ne connaît aucun répit, d’une pièce à l’autre, d’un couloir à l’autre. Personne ne sera épargné. Là où on craignait que la présence d’enfants/adolescents serait un sérieux frein au carnage, il n’en est rien. Ils ne sont pas plus protégés que les adultes, et tous ne passeront pas la nuit. Cronin s’en donne à cœur joie, mixant parfaitement les délires comico-gores de la trilogie originelle (savoureux clin d’œil) avec une violence beaucoup plus premier degré héritée du remake. Le scénario rivalise d’idées lors de mises à mort toujours plus sadiques, que ce soit à l’aide d’une râpe à fromage ou de morceaux de verre en travers de la gorge. A l’instar de Sam Raimi, le metteur en scène joue de sa caméra dans des angles impossibles, notamment cette séquence filmée à travers un judas où le couloir se transforme en véritable boucherie. Il pousse le curseur encore plus loin lors d’un climax dantesque, rendant hommage à la fois à Shining et aux mutations corporelles improbables de la saga via un Némesis sorti tout droit des limbes.

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