[Critique] – The Pit and the Pendulum


The Pit and the Pendulum Affiche Film

Réalisateur : Stuart Gordon

Année de Sortie : 1991

Origine : États-Unis / Italie

Genre : Horreur Moyen-Âgeuse

Durée : 1h37

Le Roy du Bis : 7/10


Whiplash


Trip médiéval

Gordon a d’ailleurs reconnu que l’idée lui était à l’origine venue d’une visite qu’il avait effectué dans un donjon de Londres servant de musée des tortures. Pas question pour autant de livrer une grande fresque historique. Ce n’est pas vraiment le genre de la maison et puis de toute façon, le réalisateur ne verra jamais la couleur des six millions de dollars promis par Epic (la société ayant absorbée Empire). C’est à nouveau Charles Band qui lui accordera sa miséricorde, lui proposant de produire son film sous sa nouvelle compagnie, et évidemment à moindre frais (on parle de deux millions de dollars environ).

The Pit and the Pendulum Critique Film Stuart Gordon


Une boulangère se retrouve sur le banc des accusées par un inquisiteur un peu trop zélé qui aimerait bien pouvoir lui tripoter les miches. Son époux et commis de cuisine va alors tenter de la délivrer de son cachot pendant que ses tortionnaires vont en faire leur souffre-douleur préféré. Le Puits et le Pendule va beaucoup plus loin que sa précédente adaptation, abordant les dérives de l’institution religieuse, son fanatisme, son hypocrisie, sa corruption et ses injustices notoires (l’inquisiteur exhumant le squelette d’un cardinal pour le fouetter, dormant sous une épée de Damoclès et s’auto-flagellant pour ses propres pêchés).

La passion du Gordon

The Pit and the Pendulum Critique Film Stuart Gordon

Évidemment le bien finira par triompher du mal, la sainte sera canonisée, les innocents libérés, le grand méchant Torquemada terrassé dans le puits rempli de pics acérés, et l’intégrité de l’Église sauvée. Et si certains lui reprocheront son côté cheap et démodé, ce qui sans se mentir était quand même souvent le lot des productions Full Moon à l’époque, Le Puits et le Pendule n’en reste pas moins l’un des meilleurs films de son auteur. Une autre preuve s’il en est que Stuart Gordon aurait légitimement pu aspirer à une plus grande carrière dans le monde de la série B.

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