[Critique] – Fearmakers


Fearmakers affiche film

Réalisateur : Timo Rose

Année de Sortie : 2008

Origine : Allemagne / États-Unis

Genre : Esprit Gore

Durée : 1h15

Le Roy du Bis : 5/10
Thibaud Savignol : 4/10


Smells likes ghost spirit


Fantômes, bières et saucisses

Pourtant on le sait, ce dernier n’est pas vraiment réputé pour être le fleuron de cette génération sanglante, à défaut d’être dorée. Mais le cinéaste aux multiple casquettes sait aussi élever son travail de mise en scène quand les impératifs de production le nécessitent. En résulte une atmosphère sinistre, peut-être un poil plus élaborée qu’à l’accoutumée. La composition de Chris Vasquez  permet également de meubler les silences, dialogues, et nombreux flash-back émaillant cette enquête criminelle et paranormale assez soporifique, il faut bien le confesser.

Fearmakers Critique Film Timo Rose

Le gore cache-misère

À la redécouverte, le film souffre néanmoins des tics et artifices récurrents du cinéaste. Le montage clipesque est assez laborieux et ne rend pas le résultat plus incisif (n’est pas Rob Zombie qui veut). Les plans composites sont souvent abominables, et les apparitions spectrales sont bien trop mal ajustées pour arriver à effrayer quiconque. Heureusement, cette modeste production est portée par la présence de l’ancienne Tromette et scream-queen Debbie Rochon. Si la brune ténébreuse possède un joli minois évoquant celui d’Eva Green, son interprétation et sa poitrine plantureuse ne sauraient sauver l’intrigue du marasme mélodramatique vers lequel tendent ses dialogues et répliques.

S’il n’est pas effrayant pour un sou et si on écarte certaines effets ringard et cheapos (le meurtre au fusil dans l’introduction), Fearmakers devrait néanmoins vous contenter en matière de morts violentes et de scènes gores. Pour les autres, nous ne saurions que trop vous conseiller le roller coaster horrifique Shutter du duo de thaïlandais Banjong Pisanthanakun et Parkpoom Wongpoom, plus intense et éprouvant que les cris et jump scares du japonais Takashi Shimizu (Ju-on the Grudge).

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