[Critique] – Zombie Cop


Affiche film Zombie Cop

Réalisateur : J.R Bookwalter

Année de Sortie : 1991

Origine : États-Unis

Genre : Horreur

Durée : 1h

Le Roy du Bis : 6/10


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Lors d’une banale descente de police, deux flics se retrouvent face à une prise d’otages. Les renforts peinant à arriver, Gill décide qu’il est temps pour lui de porter ses couilles et de jouer au héros. En confondant vitesse et précipitation, il se méprend lourdement en prenant ce mannequin de cire cul de jatte pour une victime. Il tombe lamentablement dans le piège tendu par un sorcier vaudou, qui va l’abattre comme un chien et lui lancer une terrible malédiction avant de succomber lui aussi à ses blessures.

Le Poulet Faisandé

L’histoire aurait pu s’arrêter là, tandis que son coéquipier Stevens se serait octroyé les lauriers de la dépouille d’un serial killer ayant semé 67 corps sur son chemin. Et bien non, car Gill est maintenant de retour d’entre les morts, traînant avec lui son odeur pestilentielle et sa vieille carcasse décharnée, toujours en quête de sa Nemesis capable lui aussi d’outrepasser sa condition de simple mortel. Et Stevens de réaliser que les effets du whisky coca ingérés quelques heures plus tôt se sont depuis longtemps dissipés ; il n’a pas le choix que d’accompagner son compagnon dans sa dernière volonté. Tempéré par le désir de rester éternellement en vie ou bien d’exterminer son pire ennemi, le Zombie Cop se résoudra néanmoins à sa tâche dans l’ordre et la morale. Ce n’est pas parce que l’on est un mort-vivant que l’on doit enfreindre le règlement.

Système D

Zombie Cop reste néanmoins un film très opportuniste, il faut bien l’admettre. L’humour repose exclusivement sur son argument de départ ainsi que sur le décalage de ton que ces situations excessives et absurdes occasionnent. On pense notamment à cette fusillade chez l’épicier indien, ou cette course poursuite à tombeaux ouverts et le pied sur le frein, de peur de froisser la taule des Cadillac. James Black y faisait sa première apparition, en méchant sorcier vaudou. Le comédien deviendra un second couteau récurrent dans le monde du petit écran, figurant dans des productions plus ambitieuses telles que Soldier, Godzilla et Universal Soldier: Le Combat absolu, avant de passer une seule fois derrière la caméra pour le compte de Charles Band avec le nanardesque The Vault.

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