[Critique] – Cyber Tracker 2


Cyber Tracker 2 affiche film

Réalisateur : Richard Pépin

Année de Sortie : 1995

Origine : États-Unis

Genre : Cyborg Chauve Suréquipé

Durée : 1h37

Le Roy du Bis : 6/10


Spitfire


Avec Richard Pépin, ce n’est pas la taille qui compte, mais bien le nombre. Aussitôt la déflagration retombée, le voilà qu’il remet ça avec un bazooka. N’y voyez cependant aucune allusion sexuelle là dedans, nous parlons bien d’explosions et d’effets pyrotechniques.

Cyber Tracker 2 critique film

On prend les mêmes, on double le contingent d’ennemis, de fusillades, de bagarres, de cascades autoroutières et on remet ça. Même la chirurgie esthétique se fait désormais au canon laser. Et parce qu’il faut d’autres complots à déjouer, et des culs à botter, l’agent spécial Eric Phillips reprend également du service pour nettoyer la merde sur le champ et mettre en branle une nouvelle conspiration initiée par un conglomérat de politiciens véreux.

Heureusement, dans cette quête il pourra compter sur le tracker N°8 du premier film, reprogrammé pour l’aider à faire régner l’ordre et la morale. C’est bien simple, cette séquelle ne souffre d’aucun temps mort, réduisant son intrigue à peau de chagrin pour pousser tous les curseurs de l’action à fond, même si certaines fusillades ne brillent pas vraiment par leur exécution.

Richard Pépin balance la sauce, rejouant la traditionnelle course poursuite dans le système de collecte des eaux fluviales de Los Angeles avec deux fois plus de collisions, de tôles froissées et d’explosions que dans Terminator 2. Il en va de même pour le massacre du commissariat issue du premier Terminator plagié avec l’alter ego « robotisé » de Don «The Dragon» Wilson.

Mais entre ses trackers au physique de déménageurs, ses inlassables empoignades musclées, ses cabrioles de bagnoles et ses volutes de flammes spectaculaires, Cyber Tracker 2 finit par avoir le même effet qu’un bukkake: c’est excitant au début, mais ça devient rapidement lassant et écœurant. Un feu d’artifice, quand on en a vu un, on les a tous vus.

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