[Critique] – Robot Jox


Robot Jox Affiche FIlm

Réalisateur : Stuart Gordon

Année de Sortie : 1989

Origine : États-Unis

Genre : Science-Fiction

Durée : 1h25

Le Roy du Bis : 8/10
Thibaud Savignol : 6/10


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Robot Jox Critique Film Stuart Gordon

À sa sortie en 1990, le film laisse le public totalement indifférent. Si l’intrigue occulte des aspects considérés comme «politiquement incorrect», Robot Jox conserve néanmoins une portée critique, évoquant des sujets comme le contrôle des masses (les combats de robots géants galvanisent les gens), la procréation de bébés éprouvettes ou bien encore l’émancipation des femmes à travers à un portrait de société sclérosé par un vieux patriarcat les condamnant à transgresser les «règles» pour exister.

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L’intrigue met aux prises deux grandes puissances : le marché qui représente l’Occident et le libéralisme yankee face à la confédération, ou l’ex-Union Soviétique, ennemie du monde «libre» et souverain. Et pour éviter que les querelles politiques ne dégénèrent encore en un nouveau conflit nucléaire, les belligérants doivent désormais régler leurs comptes dans l’arène. Le prochain match sera d’ailleurs déterminant pour le contrôle du territoire de l’Alaska que les deux nations convoitent pour ses richesses et ressources naturelles.

Robot Jox Critique Film Stuart Gordon

Si Achille remporte la victoire face à son éternel rival Alexandre, il égalerait le record de son coach Tex Conway. Malheureusement, les deux combattants vont s’effondrer sur l’une des tribunes provoquant des centaines de morts. Match nul est donné mais n’arrange aucun des deux camps. Les deux rivaux devront alors organiser la revanche. Mais Achille en pleine crise de conscience et de doute, préfère céder la main à Athena, une jeune pilote issue de la création génétique…

Trop sage pour rivaliser avec les meilleurs, pas assez violent et provocateur, Robot Jox dégage néanmoins un charme vintage grâce à ses effets pratiques et sa peinture d’un univers dystopique. En effet, le film bénéficie de séquences très spectaculaires réalisés en stop-motion par le regretté David Allen. Assimilé à cette plèbe capricieuse, le public se laisse porter par l’euphorie de ces combats de méchas se balançant missiles, lasers et fulguro poing. Les décors conçus par Giovanni Natalucci évoquent les travaux futurs de Allan Cameron et Robert Gould sur Starship Troopers de Paul Verhoeven.

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