[Critique] – Lurking Fear


Lurking Fear affiche film

Réalisateur : C. Courtney Joyner

Année de Sortie : 1994

Origine : États-Unis

Genre : Créatures Voraces

Durée : 1h16

Le Roy du Bis : 6/10


Creeping Death


Le Sous-sol de la Peur

L’histoire tournera donc autour de John Martense, un ex-taulard se voyant confier la mission de récupérer le butin d’un braquage que son père avait planqué dans le corps d’un défunt, enterré dans une tombe du cimetière de Leffert’s Corner. Il s’agit d’une ville fantôme dans laquelle les derniers habitants tentent de combattre des créatures sortant de leur tanière la nuit tombée. Mais une cohorte de gangsters compte bien remettre la main sur le magot qui leur appartient. 

Lurking Fear Critique Film Full Moon

Tout ce petit monde va donc se retrouver au cœur d’un chassé-croisé afin d’échanger coups, noms d’oiseaux et volées de plomb. La situation poussera les forces en présence à se réfugier au cœur d’une église pour tenter de résister aux attaques d’un ennemi commun, qui ne fait aucune distinction de camp. Le scénario évoque à bien des égards Une Nuit en Enfer, bien que le film de Robert Rodriguez ne sortira que deux ans plus tard. D’ailleurs, Quentin Tarantino jure l’avoir écrit des années plus tôt. On veut bien le croire.

Que serait une adaptation lovecraftienne sans la présence de Jeffrey Combs au casting ? A l’instar de Bela Lugosi en Dracula, ou de Boris Karloff avec Frankenstein, on peut légitimement l’associer à l’univers du maître de Providence, qu’il interprétera avec son faux menton dans le cadre de l’anthologie Necronomicon. Le comédien était à la Full Moon ce que Peter Cushing fut à la Hammer. Vincent Schiavelli, Jon Finch, Blake Adams et Paul Mantee s’ajoutent à la distribution avec quelques donzelles armées de gros calibre, notamment une plantureuse femme fatale (Allison Mackie, une simili Sharon Stone) ainsi qu’une brunette en mission commando (Ashley Laurence). 

Règlement de comptes à Leffert’s Corner

Si la bande annonce tonitruante rythmée par des détonations et des explosions promettait un divertissement méchamment burné, il n’en sera finalement rien. Les survivants restent le plus souvent recroquevillés dans l’église, à attendre la prochaine attaque soudaine et sournoise, du moins, quand ils ne chercheront pas à s’écharper pour reprendre le contrôle de la situation. En dépit d’une durée resserrée d’à peine 80 minutes, et d’une poignée de scènes d’action (fusillades, bastons, cœur dépoitraillés), C. Courtney Joyner peine à faire décoller son intrigue en raison d’une mise en scène assez peu inspirée et dénuée de toute tension.

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